Les caractéristiques d'une isolation du plafond efficace

Rempart contre le froid et gardien de la quiétude d’une habitation, l’isolation du plafond — de la cave au grenier — est garante du confort des occupants.

Pour jouer efficacement son rôle, l’isolation doit toutefois être réalisée dans les règles de l’art. Sur quel produit miser? Quelle épaisseur appliquer? S’il y a une chose qu’on ne veut pas avoir à recommencer afin de corriger une déficience, c’est bien l’isolation. Parce que cela engendre des coûts importants, mais surtout parce que, dans bien des cas, une fois le travail terminé, on n'y a plus accès.

Naturels, synthétiques ou minéraux, en vrac, en rouleau, en plaque, dalles ou panneaux… Lorsque l’on procède à la fois à une isolation thermique et une isolation phonique, il faut bien choisir ses matériaux. La réussite dépendra souvent des spécificités de l’emplacement. On vous explique.

Isolation de plafond : des panneaux isolants pour plafond standard, plafond suspendu et faux plafond 

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Le type de plafond influencera en grande partie le choix de l’isolant selon l’espace disponible ou la mise en œuvre qui peut être réalisée. Ainsi, isoler le plafond dans un espace de vie requiert de soigner la finition puisque l’aspect esthétique y est important. Ici, l’exercice impliquera à la fois de conserver la chaleur grâce à une isolation thermique et de réduire les bruits extérieurs en profitant d’une isolation acoustique.

Les matériaux privilégiés sont les isolants en panneaux. Minces et rigides, ils sont faciles et rapides à installer, et conviennent tant aux plafonds standards qu’aux plafonds tendus. Ces isolants minces et polyvalents permettent généralement de réaliser à la fois une isolation thermique et une isolation acoustique du bâtiment.

D'autres matériaux peuvent toutefois être utilisés selon les spécificités des plafonds. C’est le cas avec la technique du plafond suspendu ou faux plafond. L'isolant est alors inséré à l'intérieur du vide créé entre le plafond existant et le faux plafond réalisé avec du placoplâtre, des lambris en PVC ou en bois... On peut également ajouter des luminaires encastrés.

Comme l’espace sous plafond est diminué, cette technique sera réservée aux pièces bénéficiant de plafonds d’une hauteur supérieure à la norme.

TRUC DE PRO : La technique de pose est importante et la façon de procéder variera selon le produit, sa forme et son poids. Outre le choix de l’isolant, une pose réalisée adéquatement assurera la qualité et l'efficacité de l’isolation. 

Quelle épaisseur d’isolation pour le plafond d'un sous-sol et d'un garage?

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L’épaisseur recommandée pour un isolant sera déterminée par sa conductivité thermique. Pour obtenir une isolation performante, on doit également tenir compte de la zone à isoler, de la surface habitable offerte et des besoins de la pièce (isolation thermique et/ou isolation phonique).

Ainsi, s’il est possible d’isoler un garage, un vide sanitaire, un sous-sol ou un rez-de-jardin, les produits utilisés et les techniques de mise en œuvre ne seront pas nécessairement les mêmes. On déterminera également, dans chaque cas, si on souhaite isoler pour limiter les déperditions thermiques, pour insonoriser, ou les deux.

Pour le sous-sol et le garage, l'inconvénient est que la pièce est susceptible de se refroidir très facilement par temps froid. On recommande donc de bien ventiler et d’isoler adéquatement la pièce afin de limiter le taux d’humidité.

Le plafond du sous-sol est habituellement simple à isoler. Souvent accessible, on y retrouve également l’espace nécessaire une plaque d'isolation thermique. On évitera si possible la laine de roche dans ces pièces. Le polystyrène extrudé est une bonne option, car il résiste bien à l’humidité. 

Dans un garage, il est également parfois possible d'utiliser du polyuréthane dans les cavités du plafond. Si le garage est situé sous la maison, on peut aussi l'isoler en sous-face en privilégiant une épaisseur de 90 à 120 mm de polystyrène, ou de 70 à 100 mm de polyuréthane.

Quel est le meilleur isolant acoustique et phonique pour le plafond d'une maison ? 

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Bruits de pas, frottement des chaises, objets déposés sur le sol, entretien et appareils ménagers… il n’existe aucune réglementation quant au nombre de décibels raisonnables dans une habitation.

La meilleure solution d’insonoriser une pièce demeure de traiter le bruit à la source, c'est-à-dire d’isoler la pièce d’où provient le bruit. On peut par exemple ajouter une sous couche résiliente sous un parquet flottant. Ce n’est toutefois pas toujours possible ou même suffisant. 

Il existe différentes solutions d'isolation phonique pour un plafond :

• Les laines minérales;

• Les laines végétales;

• Les plaques de plâtre à isolation acoustique renforcée. 

Pour déterminer le meilleur isolant acoustique pour la pièce, on doit prendre en compte deux facteurs : la nature des bruits (voix, pas, impacts au sol) et le matériau qui compose le plafond.

L’installation d’un faux plafond suspendu sur ossature métallique (aussi appellé plafond longue portée) est une excellente option pour limiter les vibrations et générer un espace pour recevoir l’isolant acoustique fibreux. On limite les vibrations (et donc les bruits d’impacts) avec la pose d’ossatures longue portée, fixées mur à mur. Ces dernières permettent de désolidariser le faux plafond du plancher situé au-dessus. L'isolant sera disposé sur les ossatures longue portée et les plaques vissées sur l'ossature.

TRUC DE PRO : Pour un confort acoustique optimal, isolez également les murs. Ne vous contentez pas que d'isoler le plafond!

Comment isoler un plafond cathédrale de l’intérieur?

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Populaire à compter des années 1960, le plafond cathédrale a laissé un grand nombre d'habitations avec des toits mal isolés, peu étanches et mal ventilés. Les problèmes sont difficiles à ignorer : des coûts de chauffage astronomiques, condensation de surface sur le plafond, formation de barrages de glace au bas du toit, toitures qui ne durent pas, pourriture partielle du pontage de bois ou de la structure...

La solution : isoler de l'intérieur de façon à augmenter l’épaisseur de la toiture pour permettre une ventilation minimale qui préviendra la formation de condensation. L’option est à considérer si la toiture est relativement récente et que la ventilation est adéquate. 

On remplacera ainsi l’isolant existant par un nouveau, en s'assurant de conserver un espace d’environ trois pouces entre l'isolant et le contreplaqué du toit. On posera ensuite des panneaux de polystyrène sous les chevrons de façon à couper les ponts thermiques et à créer une barrière étanche pour empêcher les fuites d'air. 

En combinant quatre pouces d'isolant en matelas à quatre pouces de polystyrène, on réalise une isolation similaire à celle que l’on retrouve dans une maison neuve.

TRUC DE PRO : Pour empêcher la condensation sous le toit, il faut non seulement bien ventiler, mais également réduire le transfert d'humidité de la maison vers le toit en installant un bon pare-vapeur entre le placoplâtre et l'isolant. Scellez les joints du pare-vapeur à l'aide de ruban adhésif approprié et appliquez de l'uréthane au-dessus des cloisons et autour des percées mécaniques (évents de plomberie ou autre).